Le 8 mars, lors de la journée internationale du droit des femmes, les jeunes du lycée ont pris la parole.
Orlane, 18 ans, actuellement en formation Industries graphiques, témoigne : “Le 8 mars, ça me parle carrément ! Les droits des femmes, cela suscite de sacrés débats chez nous. Récemment, nous, les filles, avons organisé une journée “Sortez vos jupes” au lycée : on s’est toutes donné le mot et nous avons sorti les mini jupes le même jour. Et on a noté les remarques que nous récoltions. On entend souvent ce genre de choses quand on est une fille : “Va faire la cuisine !” ou “Oh de toutes façons, toi, t’es une fille !” ou “T’as pas froid comme cela ?” Quand on nous fait une remarque, que l’on dit : “T’es relou”, les garçons répliquent souvent : “Oh ça va, c’est pas grave !”
Le combat des femmes pour obtenir les mêmes droits que les hommes n’est pas récent. Depuis tous temps, les femmes se battent pour leur reconnaissance. Cette journée du 8 mars n’a cependant commencé à être célébré qu’en 1975, lancée par l’organisation des Nation Unies à l’occasion de l’Année Internationale de la Femme.
Le combat d’Apprentis d’Auteuil :
L’égalité femmes-hommes et la lutte contre les discriminations sont des sujets pris à cœur au sein d’Apprentis d’Auteuil. Un travail de tous les jours, pour faire évoluer les regards et grandir le respect réciproque entre filles et garçons.
Sophie Maître, professeure de français et d’anglais au lycée professionnel Saint-Michel : “Certains garçons ont un regard un peu vieux jeu sur les filles”. Dans leur esprit, une jupe courte est souvent assimilée à une fille facile. D’autres garçons éprouvent un sentiment de propriétaire : “Je ne pourrais jamais laisser sortir ma compagne habillée comme cela. ” “ Ici, les filles sont outrées par ce type de réflexions. Elles tentent de faire comprendre aux garçons que la société évolue, qu’elles sont libres de s’habiller comme elles le veulent. Après, à nous, enseignants et éducateurs, de rappeler aux jeunes qu’il y a des tenues appropriées dans chaque cadre, qu’il soit privé, professionnel ou scolaire.”
A Saint-Michel nous sommes très sensible à ce type de sujet. La professeure a donc inscrit sa classe de terminale Bac Pro industries graphiques à un concours de scénario lancé par l’association Femmes et cinéma sur le thème du harcèlement. Concours remporté par nos jeunes avec un travail sur le harcèlement de rue.